Land of wonder

Introduction : Nous avons entrepris entre le 30 juillet et le 2 août un tour de la vallée de la Clarée, au départ de Névache. Ce "tour" se compose en réalité de trois randonnées différentes, nous permettant de découvrir la plus grande partie des merveilles de la vallée en un minimum de temps. Chaque soir, nous avons dormi au camping de Fontecouverte à 1800 mètres d'altitude et nous disposions d'une voiture. On peut noter qu'à l'exception de la première journée, nous aurions pu nous contenter du système de navettes mis en place dans Névache.

Après une nuit orageuse, nous hésitons à nous engager sur la randonnée du jour, deuxième de notre tour de Névache, le tour des Cerces. Nous prenons la voiture jusqu'au parking de Laval. La météo n'est pas en notre faveur ; des orages toute la journée. Pourtant le massif des Cerces semble plus dégagé que le massif du Thabor. Nous nous engageons donc sous les capes de pluie et un climat islandais. 

Nous progressons rapidement en direction du refuge des Drayères au fond de la vallée. Au passage nous croisons un troupeau de moutons bien menés par les chiens de berger. 

Ici commence l'ascension. Nous sommes encerclés par des ruisseaux qui se jettent dans la Clarée. Des blocs de pierre, des cascades, le paysage est varié. Nous contournons progressivement le massif des Cerces sur notre gauche. Entre deux marmottes, le ciel se dégage et le paysage est de plus en plus beau.

Les petits lacs se multiplient jusqu'au premier lac remarquable ; le lac de la Clarée.

On poursuit jusqu'au lac Rond. On décide de l'aborder par la gauche, en suivant le tracé du GR 57. On croise quelques névés fondus que l'on décide de contourner pour éviter tout risque d'affaissement. Le sentier s'élève progressivement vers le col des Cerces tout en nous offrant une splendide vue sur le lac du Grand Ban et le lac Rond.  

Nous grimpons rapidement jusqu'au col des Cerces. En basculant, on découvre le splendide lac des Cerces, sous la pointe des Cerces. 

On redescend d'une centaine de mètres de dénivelée jusqu'au lac avant de remonter en direction du col de la Ponsonnière. 

La vue depuis le col de la Ponsonnière est époustouflante. La Grand Lac, au fond de la vallée, est entouré d'un décor magnifique. 

Mais ce lac n'est pas dans notre programme. Nous prenons le chemin le plus à gauche qui grimpe en direction des crêtes et du col des Béraudes, et quittons le GR 57. Nous longeons les crêtes pendant quelques kilomètres tout en croisant de nombreux petits lacs. On arrive enfin au pied de l'ascension du col, très raide dans les premiers mètres. 

Après une première partie dans l'herbe et la terre, le paysage se dégarni pour laisser place au roc et à l'impressionnante Roche des Béraudes. Il y a des bouquetins de partout dans les blocs de pierre et on devine le sentier qui monte dans les éboulis. 

Pas d'inquiétude pour la descente ! Bien qu'un bâton soit vivement recommandé, la descente est plus impressionnante que difficile dans les premiers mètres. De plus, celle-ci a été équipée de chaînes récemment, permettant de limiter considérablement les risques de chute. Nous finissons par arriver à une intersection avec sur la gauche un sentier (balisé par des kairns) permettant de descendre au niveau du lac et de l'aborder par la gauche. Le lac des Béraudes, avec son fond argileux et son eau laiteuse, est magnifique. Je n'ai pas résisté à la tentation d'y piquer une tête malgré sa fraîcheur.


La descente vers le parking de Laval se fait aisément par un sentier bien marqué. Nous passons la nuit au camping de Fontecouverte où sont installées nos affaires. 

Introduction : Nous avons entrepris entre le 30 juillet et le 2 août un tour de la vallée de la Clarée, au départ de Névache. Ce "tour" se compose en réalité de trois randonnées différentes, nous permettant de découvrir la plus grande partie des merveilles de la vallée en un minimum de temps. Chaque soir, nous avons dormi au camping de Fontecouverte à 1800 mètres d'altitude et nous disposions d'une voiture. On peut noter qu'à l'exception de la première journée, nous aurions pu nous contenter du système de navettes mis en place dans Névache.  

Le réveil est froid en cette première journée dans la vallée de la Clarée. Au programme du jour ; l'ascension brève mais sèche de l'Aiguille Rouge (2545m). Nous prenons la voiture jusqu'au col de l'échelle (1762m). Il n'est pas possible d'accéder jusqu'au col de l'échelle en navette : il faut descendre au hameau du Roubion et parcourir les derniers kilomètres en stop... Nous nous garons à quelques mètres du panneau du col. Une vingtaine de mètres plus bas, on peut apercevoir le départ des randonnées vers le col des Thures et l'Aiguille Rouge. 

La première partie de l'ascension se fait tranquillement en lacets dans la forêt. On aperçoit au loin l'Aiguille Rouge et plus bas l'exubérance ocrée qui donne son nom à l'aiguille.

Attention : Ce parcours emprunte un certain nombre de sentiers interdits ; le sentier rouge est interdit à cause d'un risque d'éboulement et de chute d'arbres morts. Il est interdit d'emprunter le lit de la rivière car les barrages peuvent effectuer un lâcher d'eau. Vous vous engagez sur ce parcours en connaissance des risques et êtes seul(s) responsable(s) en cas d'accident.

Un des petits secrets de la Sainte Victoire. La Cause est la rivière joignant les barrages de Bimont et Zola. L'objectif de cette randonnée est de partir du Tholonet, emprunter d'anciens chemins maintenant fermés dans les gorges, et arriver au barrage Zola. 

Nous partons d'Aix-en-Provence, à bord du bus l110, direction Puyloubier. Nous descendons à l'arrêt Ferrageon (Tholonet), à une centaine de mètres du départ des randos. En descendant du bus, nous revenons sur nos pas pendant une cinquantaine de mètres avant de tourner à droite sur le chemin de la Paroisse. On arrive vite devant les panneaux indiquant les parcours de randonnée. Nous partons à droite du panneau, direction ce qui semble être une barrière. Le tracé rouge a été fermé il y a quelques années à cause de risques d'éboulis. Nous la contournons et nous engageons sur la piste rouge, direction les ruines de l'aqueduc romain. 

Là commence la partie difficile. Il faut trouver le chemin entièrement recouvert de végétation et non balisé permettant de remonter (au sec) la Cause. Il faut traverser la rivière et prendre le chemin le plus au bord de l'eau (vous devriez envisager de prendre un pantalon pour faire face à la végétation). Vous devriez vous retrouver, dans les vingt premiers mètres si tout va bien, sur un gros tronc d'arbre. Ensuite pour ne pas vous perdre, prenez généralement le chemin le plus proche de la rivière (nous n'avons peut être pas pris le meilleur des chemins). L'objectif est d'atteindre un endroit où sont disposés des cubes pour traverser la rivière. 

Un escalier taillé dans la roche. Attention, le trait violet encadré par deux traits blancs que l'on voit quand on est en haut des escaliers n'est pas un sentier.

Vue depuis le barrage Zola.

Nous remontons au barrage de Bimont par le sentier jaune et prenons le bus l140 provenant de Vauvenargues, direction Aix-en-Provence.