Nous plions les affaires et levons le camp. C'est maintenant que notre exploration de la vallée de la Clarée commence vraiment. En deux jours nous allons parcourir plus de 30 kilomètres et gravir plus de 2300 mètres cumulés, avec à la clé le sommet du Mont Thabor à 3200 mètres d'altitude. Nous prenons la voiture, direction le parking de Laval (comme la veille). Nous nous préparons psychologiquement à dire adieu à toute forme de technologie et nous engageons, les sacs bien lourds, sur le parcours de la veille.
Après un kilomètre environ, nous arrivons à une bifurcation nous permettant de nous diriger vers les lacs Long et Rond (quelle inspiration !). Nous quittons donc le tracé des Cerces emprunté la veille.
Le chemin s'élève en lacets progressivement, il n'est pas rare de mettre un peu la main au sol. Les mètres verticaux défilent à grande vitesse et l'on se retourne une dernière fois vers la vallée de la Clarée et le troupeau de mouton qui nous a accueilli au parking.
Nous arrivons au magnifique Lac Long, avec sa verdure et ses nombreux visiteurs. L'accès au lac est assez facile pour tous les randonneurs (et moins randonneurs) de Névache. Il en vaut la peine !
Nous poursuivons l'ascension à travers des éboulis, puis en traversant des ruisseaux, jusqu'au Lac des Muandes (2580 m). C'est là que l'effort commence véritablement à se durcir. Nous devons monter jusqu'au Col des Muandes à 2828 mètres. Les névés sont de plus en plus grands, mais nous ne sommes pas au bout de nos peines !
La météo est avec nous... ainsi que les moutons ! |
Le chemin s'élève en lacets progressivement, il n'est pas rare de mettre un peu la main au sol. Les mètres verticaux défilent à grande vitesse et l'on se retourne une dernière fois vers la vallée de la Clarée et le troupeau de mouton qui nous a accueilli au parking.
Nous arrivons au magnifique Lac Long, avec sa verdure et ses nombreux visiteurs. L'accès au lac est assez facile pour tous les randonneurs (et moins randonneurs) de Névache. Il en vaut la peine !
Un cairn dont le forme épouse étrangement la pointe des Cerces de la veille ! |
La végétation se fait de moins en moins dense... |
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Première traversée d'un (petit) névé. |
Nous décidons de manger au Col des Muandes afin de prendre des forces avant la partie finale de l'ascension... qui se révélera plus longue et fatigante que prévue.
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Vue depuis le Col des Muandes |
Nous poursuivons l'ascension jusqu'au Col de Valmeinier. Nous passons par la Roche du Chardonnet (2950 m) où la vue sur la vallée voisine est saisissante. Nous l'entrevoyons entre deux éclaircies.
Les passages sont très techniques et nous requièrent beaucoup d'énergie. Nous arrivons jusqu'au Col de Valmeinier où nous croisons de nombreuses personnes sur le point de faire marche arrière. Le sentier est relativement bien tracé, on le voit traverser de grands névés sur quelques centaines de mètres. Nous nous engageons, un bâton chacun, pas très rassurés. L'ascension n'en finit plus, le névé devient vite dangereux. Une glissade et notre sécurité est en jeu. Nous voyons de pauvres randonneurs tenter de descendre par le sentier que nous empruntons (dans le sens de la montée). Ce n'est clairement pas la voie rassurante pour quitter le Mont Thabor.
L'ascension ne finit jamais, mais nous finissons par voir la chapelle du Mont Thabor (3178 m), qui se détache d'un paysage martien. Plus rien ne pousse par ici. Mais malheureusement le degré de pente est le plus important de toute la randonnée pour franchir les derniers deux cent mètres. C'est presque en rampant que j'arrive dans la chapelle. Le sommet est dans les nuages, nous ne voyons pas la vallée en dessous. Bien heureusement, nous l'avons déjà aperçue un peu plus bas à la Roche du Chardonnet.
Nous attaquons finalement la grande descente jusqu'au Lac du Peyron, direction la vallée étroite où nous avons prévu de passer la nuit. Cette descente n'est pas très technique, bien que nos muscles soient en compote après l'ascension.
Nous poursuivons sur un faux-plat pendant quelques kilomètres jusqu'au magnifique Col de la vallée étroite qui, avec un peu de fatigue, remporte le trophée du plus beau lieu de la journée.
Les passages sont très techniques et nous requièrent beaucoup d'énergie. Nous arrivons jusqu'au Col de Valmeinier où nous croisons de nombreuses personnes sur le point de faire marche arrière. Le sentier est relativement bien tracé, on le voit traverser de grands névés sur quelques centaines de mètres. Nous nous engageons, un bâton chacun, pas très rassurés. L'ascension n'en finit plus, le névé devient vite dangereux. Une glissade et notre sécurité est en jeu. Nous voyons de pauvres randonneurs tenter de descendre par le sentier que nous empruntons (dans le sens de la montée). Ce n'est clairement pas la voie rassurante pour quitter le Mont Thabor.
L'ascension ne finit jamais, mais nous finissons par voir la chapelle du Mont Thabor (3178 m), qui se détache d'un paysage martien. Plus rien ne pousse par ici. Mais malheureusement le degré de pente est le plus important de toute la randonnée pour franchir les derniers deux cent mètres. C'est presque en rampant que j'arrive dans la chapelle. Le sommet est dans les nuages, nous ne voyons pas la vallée en dessous. Bien heureusement, nous l'avons déjà aperçue un peu plus bas à la Roche du Chardonnet.
Nous attaquons finalement la grande descente jusqu'au Lac du Peyron, direction la vallée étroite où nous avons prévu de passer la nuit. Cette descente n'est pas très technique, bien que nos muscles soient en compote après l'ascension.
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Le petit Séru nous étonne par ses formes |
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Le lac du Peyron a des airs paradisiaques mais nous devons continuer notre chemin... |
Nous allons nous ravitailler en eau au Refuge du Mont Thabor puis nous redescendons quelques centaines de mètres en aval du col, entre deux marmottes, à l'écart du sentier, pour planter les tentes.
- 09:23
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