Les célèbres aiguilles de Bavella. Fourches perdues entre mer et ciel, entre fatigue des randonneurs qui commencent et excitation de ceux qui terminent. Nous nous engageons tous ensemble sur la variante alpine, à priori bien plus belle que le parcours normal.
Deux chemins sont possibles pour descendre au pied de la forêt, les deux mènent au même endroit. Nous marchons un certain temps dans la forêt, pendant toute l'ascension d'ailleurs. Juste avant de grimper, on passe devant un arbre en forme de fauteuil.
L'ascension est difficile, on tente de se réconforter comme on peut en pensant que c'est la dernière grande ascension de notre GR 20. Plus on monte, moins la végétation est dense. Il ne fait pas très chaud à l'ombre... L'arrivée au sommet est magnifique.
Nous arrivons au cœur des aiguilles de Bavella, le vent souffle très fort mais le ciel est éblouissant.
Au loin, la mer que nous verrons jusqu'à la fin de notre périple. C'est avec peu d'appréhension que nous arrivons au niveau de la chaîne, obstacle rapidement franchi malgré les difficultés de notre blessé. La roche est humide, le Soleil éclatant. Je suis déjà passé par là, j'en profite pour refaire quelques photos, deux ans après.
Nous passons une brèche avant d'entamer la grande descente jusqu'au col de Bavelle où nous retrouvons une nouvelle fois la civilisation. On en profite pour passer à une épicerie, où nous achetons des sandwichs et quelques boîtes de conserve histoire de finir notre GR dans le meilleures conditions possibles. On reprend la route, la dernière partie de la rando jusqu'au refuge est moins intéressante, quelques petites ascensions puisent dans mes ressources. L'arrivée au refuge de Paliri se fait sans encombre, nous en profitons pour veiller un peu avant l'ultime journée.
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| Nous laissons la nostalgie nous envahir en cette dernière nuit loin de toute civilisation. |
- 10:35
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