Usciolu-Asinau

12:50

C'est notre dernière "grande" randonnée sur le GR 20. Et pour la première fois, nous quittons le rassurant balisage du GR. Au programme, une étape de l'ancien GR, plus longue, avec un dernier grand sommet de cette randonnée. En faisant l'impasse sur le refuge de Matalza nous gagnons une précieuse journée. 

 La nuit a été difficile, très venteuse, très froide. Des éclairs dans le ciel étoilé ? Étions-nous trop fatigués ? Nous repoussons le départ au lever de Soleil : pas question de prendre le moindre risque sur cette étape. Et ça a payé ! 

Le temps de monter sur les crêtes, nous assistons à la formation de nuages sur la mer, avec les premières lueurs du soleil. Je me hisse sur un rocher de façon à m'élever un peu plus le temps d'une photo et surprise ! Il y a peut être eu un orage pendant la nuit, de l'autre côté des crêtes. Un lac de nuages, éphémère.


La première partie de la rando est commune avec le nouveau tracé du GR 20. C'est une randonnée de crêtes, avec quelques passages délicats pour notre blessé.



Nous arrivons dans une forêt, jusqu'à un carrefour où nous quittons le GR, pour un sentier balisé en jaune.


Après quelques kilomètres de forêt, nous arrivons sur un magnifique plateau avec devant nous, très loin, le sommet du Mont Incudino.


Une petite passerelle et nous nous lançons dans la grande et difficile ascension jusqu'au Mont Incudino. Nous croisons les ruines d'un ancien refuge (attention, le balisage jaune se perd un peu juste avant ce refuge). Nous arrivons sur une première bocca où la fatigue se fait sentir. Et pourtant, nous n'avons parcouru que la moitié de l'ascension. Nous perdons une nouvelle fois le tracé lors de l'ascension finale, ce qui nous coûte beaucoup d'énergie. La partie finale, c'est chacun pour soi, jusqu'au magnifique sommet chauve du Mont Incudino. Et Ô surprise ! Une croix, peut être celle qui manquait sur le Monte Cinto. Et en arrière plan, nous voyons les aiguilles de Bavella. Nous y sommes enfin, dans nos têtes le GR 20 touchait à sa fin.


Il ne nous restait plus qu'à descendre jusqu'au refuge pour aujourd'hui.


Ce refuge très caillouteux comporte des toilettes sèches (pour notre plus grand bonheur), qui repoussent ceux qui commencent tout juste leur GR en partant du sud. Il y a des chiens de partout, une véritable meute qui traîne du côté des toilettes sèches. Rien de méchant, ni d'inquiétant, juste une anecdote. Nous passons la soirée à essayer de savoir si notre blessé pourra ou non prendre avec nous la variante alpine de Bavelle.

You Might Also Like

0 commentaires