Carrozzu - Ascu Stagnu
06:27
Nous quittons Carrozzu assez tôt et reprenons le sentier suivi la veille pour accéder aux vasques. Quelques mains courantes nous permettent d'atteindre la passerelle de Spasimata. Le passage se fait à une personne à la fois. Le sentier s'élève sur de grandes dalles rocheuses, il y a très peu de végétation.
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| J'ai aussi du aller chercher mes lunettes dans la rivière, au fond du ravin... |
Les mains courantes nous semblent indispensables pour assurer un minimum de sécurité. Le chemin est très technique, frôlant parfois la petite escalade, dangereuse avec nos sacs lourds. Le chemin continue à s'élever, on attend le lac de la Muvrella mais on ne le voit pas. On arrive finalement au lac mais la vue sur ce qui nous attend encore nous fait froid dans le dos. On profite du lac pour se mouiller un peu, malgré l'eau plutôt verte avant d'entamer la dernière partie de l'ascension, un "mur" d'environ 150 m à la verticale.
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| Lac de la Muvrella et le "mur" en arrière plan |
Le chemin zigzague dans un pierrier jusqu'à arriver à la bocca di a Muvrella. Nous tombons les sacs et accédons au point culminant du rocher qui surplombe la bocca, le temps d'une photo, d'une vue sur notre parcours du matin avec en arrière plan lointain maintenant la mer.
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| Vue depuis la bocca di a Muvrella |
Nous finissons par déboucher dans l'ancienne station de ski Ascu Stagnu. L'épicerie est très bien fournie (il y a des fruits !), je ne résiste pas à une petite glace à l'eau. Nous essayons de faire le plein en forces avant l'étape du lendemain annoncée comme la plus difficile de notre GR 20, l'alternative par le Pic des éboulis de l'étape 4 (suite aux accidents de juin 2015, la cirque de la solitude est fermée indéfiniment). Nous profitons d'une rivière à proximité pour aller nous baigner. Et encore une fois nous passons la soirée à jouer aux cartes, car c'est bien dans la bonne humeur que nous envisagions la suite.
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