Ciottulu di i Mori - Manganu

03:12

Encore une grande étape du GR 20. J'ai un peu d'appréhension à cause des 24 kilomètres annoncés. Nous partons avant le lever du soleil. 
Here comes the sun (doo doo doo doo)
Nous suivons la crête. De l'autre côté de la vallée, les premières lueurs du soleil éclairent la bocca di Fuciale. Mais nous descendons pour longer le Golu. L'eau y coule sur de grandes dalles, on se baignerait bien...
On se retourne une dernière fois avant de quitter ce versant.
 On passe devant des bergeries avant de s'enfoncer dans la forêt. La marche dans la forêt devient vite longue, on en voit pas la sortie. On finit par déboucher sur une route, la première depuis 6 jours ! On accède rapidement au Castel de Vergio avec une épicerie qui se souviendra de nous. Nous avons littéralement fait le plein ; jus de fruits, fruits, bonbons!, charcuterie, fromage... On fait une belle pause petit déjeuner (il est 8h30) avant de repartir dans la forêt. Nous passons devant plein de cochons aux cris étranges. 
Promenade dans les bois

On suit le sentier forestier jusqu'à un panneau annonçant le lac de Nino, point de départ de l'ascension. Nous arrivons rapidement à la bocca San Petru et ses arbres caractéristiques. 
Le vent, architecte de la nature
Nous continuons l'ascension et longeons des crêtes avant d'arriver à la bocca a Reta. Nous ne voyons toujours pas le lac de Nino et ses pozzines. Mais ça ne saurait tarder !


Nous mangeons au lac, un peu à l'écart des chevaux. L'un d'entre eux m'est littéralement rentré dedans plusieurs fois alors que j'avais en main le fromage et le saucisson. Nous tentons une petite baignade malgré l'eau vaseuse. Mais la journée n'est pas finie ! Nous reprenons la route. Le paysage change, on marche dans une forêt de hêtres qui n'est pas sans rappeler un décor de film fantastique. Nous commençons à nous impatienter, on ne voit toujours pas les bergeries de Vaccaghja. On finit par repérer un drapeau corse ainsi qu'une grande vallée que l'on doit traverser. Nous ne perdons pas de temps. On atteint le refuge de Manganu rapidement. 

Encore des vaches, bien que moins agitées que la veille. C'est pourtant à ce refuge que l'on voit une vache accrocher et déchirer une tente de location. Nous profitons de la rivière pour aller nous baigner. 

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