Nous partons très tôt pour cette étape, avec beaucoup de motivation. En effet, c'est la neuvième jour ; nous avons fini la partie nord du GR 20 ! Nous commençons immédiatement l'ascension, partir tôt nous permet d'assister au magnifique lever de soleil. 

Nous grimpons dans des collines de plus en plus escarpées, les rayons de soleil percent les vallées.

Au passage d'une petite brèche, nous sommes interpellés par un panneau expliquant qu'un homme et sa petite chienne sont morts sur cette étape. 

Nous n'allons pas jusqu'à la Punta Muratellu, le GR 20 passe dessous. La descente s'annonce longue (1200 mètres de dénivelée en négatif). La première partie est assez raide mais au demeurant sympathique ; nous marchons sur de grandes dalles sur lesquelles les chaussures adhèrent bien. 

Nous longeons ensuite le ruisseau Agnone, où nous nous serions biens baignés mais nous avons prévu d'aller jusqu'à la cascade des anglais nous baigner. Sur le papier cette "cascade" était l'endroit idéal.

Nous avons été déçus de découvrir que la cascade n'était pas vraiment une cascade précise qui sortait du lot (les plus belles cascade sont avant les panneaux annonçant la cascade des anglais). Suite à un mot laissé par un de nos camarades sur le chemin, nous nous sommes dirigés vers le Col de Vizzavona (il faut traverser un parc acrobranche). Nous avons fait demi tour à quelques dizaines de mètres du col à cause d'une incompréhension. Il n'y a rien pour nous au col (que je recommande si vous n'avez pas de ravitaillement à faire). 

Nous poursuivons la descente vers Vizzavone sur un chemin très bien aménagé. Nous profitons des bancs pour nous asseoir symboliquement.

 

Vizzavone est donc la première et seule ville que nous croisons avant Conca, le terminus. Nous prenons des boissons au gite qui propose des pizzas, en face de la gare. Vous pouvez trouver une rivière à quelques centaine de mètres de la gare, où nous avons déjeuné (la rivière n'est pas aussi belle que les vasques de la matinée). Le bivouac ne se trouve pas au même endroit que le gîte. L'accueil a été disons bizarre. Le gardien du bivouac vous exposera sa condition, qui est de ne pas acheter chez le concurrent sous peine d'être chassés du bivouac. Le tarif est de 7€50 et Ô Miracle, il y a du courant. Nous en profitons pour charger tous les appareils. Nous décidons d'aller manger au restaurant du côté de la gare le soir même, afin de faire le plein de forces avant le sud. Pour 20€ nous mangeons vraisemblablement bien mieux que sur un refuge du GR 20. Nous échappons de peu à un orage et passons la soirée à faire le point dans la bonne humeur et devant de la bonne viande sur notre randonnée.